Mark SEURIALL
Un écrivain... un nouvelliste...
Petite chronique
Humeur de plume

ET APRÈS STEVE ?

La mort de Steve JOBS nous touche, que nous soyons utilisateurs d'Apple ou non. Cet homme avait du génie et les gens aiment les génies, bénéfiques ou maléfiques. Cette disparition pourrait cependant avoir des conséquences fâcheuses sur l'avenir de l'humanité, et cela indépendamment de l'idée que chaque progrès technologique amène sont lot de batailles toujours plus rapides et violentes. En arrivant au paradis, car il n'y a aucun doute qu'il y soit parvenu directement malgré ses accès de colère, Steve a sûrement proposé à Dieu d'essayer une de ces tablettess dont l'invention fut tout droit sortie de son cerveau génial. Il est bien connu que lorsque le Tout Puissant laisse les hommes tranquilles, tout occupé qu'il est ailleurs, cela tourne rapidement au vinaigre sur Terre. Nous avons donc du mourron à nous faire car, pendant que le Créateur fait ses premiers pas sur un iPad, laissant les terriens livrés à eux-mêmes, il ne se passera pas un long temps avant que des conflits éclatent ici et là. Le sang va encore couler. Tout cela à cause de ce génie qui aurait dû rester dans son garage.

M.S. (07/10/2011)   

SIX CENTS OUVRAGES ?

On parle de rentrée littéraire. On dit que plus de six cents titres seront publiés en français à cette occasion. On murmure que la durée de vie de ces ouvrages sera courte, quelques mois tout au plus pour beaucoup d'entre eux... Le petit monde de la "rive gauche" s'agite, des éditeurs rêvent, d'autres règnent, des auteurs se battent presque, des canardeux sont à l'affût. C'est bien... Pendant ce temps, des écrivains travaillent à leur oeuvre, des éditeurs cherchent à les faire connaître, des journalistes et des chroniqueurs partent à la découverte de ceux qui créent et de leur production. Et les lecteurs, que deviennent-ils dans tout cela ? Et si on pensait à eux ? Enfin, monsieur, ils liront ce qu'on leur donnera à lire ! Ah bon... Et si nos si chers lecteurs s'intéressaient moins à ce qu'on publie ajourd'hui ? Monsieur, vous allez finir par nous porter malheur ! Le monde de l'édition serait-il un tantinet superstitieux ? Enfin, Monsieur, soyons sérieux ! Il est vrai que publier six cents ouvrages pour la rentrée permet de fournir du travail à beaucoup de corps de métier, et peut-être même de procurer des revenus à quelques auteurs s'ils ont la chance... d'être lus.

M.S. (31/08/2009)   

DE L'INTÉRÊT DE LA PRESSE ÉCRITE

On annonce la mort de la presse écrite quotidienne payante, qui serait la conséquence, entre autre, de la multiplication des sites sur l'Internet. Parallèlement, les publications hebdomadaires ou mensuelles semblent bien se porter. Peut-être s'agit-il là d'un simple réajustement de l'offre et de la demande... Mais le développement des sites sur l'Internet permet un élargissement de l'éventail des idées et des points de vue sur l'actualité, ce qui ne serait pas du goût de tout le monde... Le jour où l'on instaurera un contrôle idéologique sur l'Internet, on se souviendra alors de l'intérêt que représente la presse écrite, même de faible diffusion.

M.S. (31/01/2009)   

ET MA COMM ?

Il y a vingt ans, on lisait les "fanzines" que l'on recevait par la poste. Aujourd'hui, on surfe sur le Web, et jamais on n'a trouvé autant de publications que depuis l'avènement de l'Internet. Se faire une place dans le monde de la communication, même modeste, se révèle d'une difficulté grandissante. Si le nombre de publications a augmenté, celui des lecteurs a-t-il suivi la même courbe ? Peut-être... Le coût faible de réalisation et la diffusion immédiate sont compensés par la difficulté de bien connaître ses lecteurs. Dur, dur... Alors, chers lecteurs, chères lectrices, qui que vous soyez, je vous en supplie, adressez-nous un petit mot de temps en temps pour manifester votre présence et, pourquoi pas, nous dire ce que vous pensez de ces pages ! Nous ne savons de vous que le nombre de visites que vous effectuez... anonymement. Juste un petit mot, comme çà, juste un petit coucou, rien que pour nous faire plaisir, juste un petit signe de salutation...

M.S. (31/12/2008)   

LE FESTIVAL DE NOS SONGES LOINTAINS

S'il y a un festival qui fait rêver, c'est celui-ci, dont la seule vue de l'affiche chaque année nous transporte dans cet ailleurs qui hante nos songes les plus lointains. Jamais cependant je n'ai eu l'occasion de m'y rendre, et peut-être est-ce pour cela que ce festival garde une aura intacte dans mon esprit. Point de déception, ni de regrets, ni d'amertume : intacte reste l'image que je me fais de ce grand et émouvant moment d'écrits et d'images. Il me faudra pourtant bien un jour faire le voyage jusqu'à la cité aux quatre bassins, voyage que j'ai fait de nombreuses fois sans objectif précis si ce n'est goûter encore et de nouveau ces impressions si spécifiques à cette côte urbaine et rurale, maritime avant tout, maritime toujours. Un jour, plus tard, une autre année. En attendant, je ne peux qu'encenser ce dont mon imaginaire se régale.

M.S. (11/05/2008)